La vitesse de la lumière dans le vide (c’est la vitesse de transfert) est indépendante de la vitesse de la source comme du référentiel inertiel de l’observateur.
Mais, Albert Einstein l’avait envisagé, la vitesse de propagation de la lumière est sujette à variations.
En présence d’un objet matériel (d’une masse), la vitesse de transfert est d’autant plus petite que la masse est plus grande et qu’on se trouve plus près d’elle. Ce qu’on pourrait appeler fluidité de l’espace dépend donc de la présence de masses, et elle est faible au sein des masses. Cette variation de la vitesse de transfert est due à une variation de l’écoulement du temps.
C’est ce phénomène qui serait à l’origine de la gravitation, et elle obéit à la loi de Newton dans les conditions où elle est mesurable – et pour des objets se déplaçant à faible vitesse.
Cependant, pour des objets matériels très petits (échelle quantique), la force d’attraction serait d’autant plus élevée par rapport à la loi de Newton que la distance est plus faible.
Si, à masse égale, un objet apparaît plus petit quand il est plus dense, cela tiendrait à la trajectoire du transfert. Cette trajectoire dépendrait de la densité de l’objet, et elle serait d’autant plus déformée que l’objet est plus dense.
La forme des courbes de vitesse orbitale autour d’un objet de densité très élevée s’expliquerait ainsi sans que l’hypothèse de l’existence d’une matière noire soit nécessaire.
La présence de masses serait ainsi à l’origine d’une courbure de l’espace sous le double effet de la masse (variation de la vitesse de transfert) et de la densité des objets (déformation de la trajectoire du transfert).
La forme que prendrait la loi de gravitation pour des objets matériels à la fois très petits et de densité très élevée pourrait donc s’écarter notablement de la loi admise.